Le bracketing est une ((très) anciene) technique de photographie qui consiste à faire automatiquement 3, 5, ou 7 fois la même photo dans le même temps, donc en rafale, et dans le même mouvement, donc en déclenchant une fois.
A l'époque argentique, on pouvait corriger une photo au développement un peu en noir et blanc, trés peu en couleur ou pas du tout en diapositive.
Or, certains événements ne se répètent pas, comme le passage d'une alliance, uun baiser, une souris qui croque un chat, ... ou encore en photographie scientifique, comme une réaction chimique, un acte chirurgical ou l'obtention d'une preuve. Pour avoir toutes les chances d'obtenir un bon cliché négatif ou positif, le photographe avait intérêt de faire au moins 3 expositions : une photo selon les indications de son posemètre ou cellule, de plus en plus intégré á son appareil photo, une plus claire donc avec plus de lumière, dite sur-exposée et une plus foncée, avec moins de lumière, dite sous-exposée. Il avait ainsi plus de chance d'avoir le bon négatif ou la bonne photo.
Dans nos appareils numériques (comme dans le derniesr argentiques), tout cela a été automatisé et étendu.
Le cas le plus courant est la possibilité de bracketing de 3 photos.
Les appareils experts offrent la possibilité de 5 photos.
Les appareils professionnels de 7 photos.
C'est un bon mais rare exemple de l'avantage des performances des cadences de prise de vue en rafale.
Cependant, la plupart des appareils et des photographes règlent, souvent inconsciemment, le bracketing sur des différences de diaphragmes.
Ainsi, mon bridge Sony me demande quel écart compris entre -1 EV (diaphragme) et + 1 je veux choisir par pas de 0,3, étant entendu que le pas est identique en plus et en moins. Un appareil performant permettra un écart de 5 diaphragmes (entre - 2,5 et + 2,5). Ce qui peut poser un problème si on empile les photos. Pourquoi ?
Bon, je pense que je vais introduire ici une notion barbare mais fondamentale de la physique optique et donc de la photo : la profondeur de champ.
L'oeil humain voyage sans cesse. Il fait de constante mise au point que le cerveau gére. les appareils photos ne savent pas encore faire cela.
Mais l'oeil humain peut aussi se fixer sur un point et le cerveau néglige le reste, c'est ce qui explique en grande partie que certaines lignes d'horizon sont inclinées quand la mise au point est faite sur la grand mére dans sa bouée rouge, blanc, bleu dans les petites vagues.
Supposons le portrait suivant : une maman, sujet principal à 5 métres. Devant elle, un enfant qui va vers elle, à 2,5 mètres. Derrière elle, un taxi jaune, coffre ouvert dont le chauffeur extait une lourde valise, à 10 métres. la mise au point se fait sur la maman, sujet principal, qui doit être nette. Mais, je peux désirer pour exprimer le désir de l'enfant que celui-ci soit aussi net, ou pour exprimer le voyage que la maman et le taxi soient nets et l'enfant flou, ou que les trois plans soient nets et encore l'arrière plan. La profoneur de champs exprime le nombre de métres qui seront également nets en avant et en arrière du sujet sur lequel je fais la mise au point. Il peut y avoir peu de distance ( tout est flou sauf la maman ) ou une grande distance (tout est net), une courte profondeur de champ ou une grande profondeur de champ. De quoi cela dépend-t-il ?
De deux données de physique optique, simple à retenir :
tout autre chose étant égale (même ISO, vitesse et diaphragme)
1. L'objectif utlisé. Plus la focale est grande, plus la profondeur de champ est grande. Simple : un grand angle (24mm) offre un plus grande profondeur de champ qu'un télé-objectif (200mm). Avec un trés grand angle comme un 8mm, dans la majorité des cas, la mise au point n'est méme plus nécessaire.
2. De la quantité de lumière qui impressionne le capteur en entrant via l'objectif, quelque soit la vitesse de l'obturateur, donc selon position physque du diaphragme (ouverture ou fermeture). Plus il est fermé (plus le chiffre est grand 8, 11, 16), plus la profondeur de champ est grande. Plus il est ouvert, plus le chiffre est petit (4, 2,8, 2) plus la profondeur de chanp est petite.
Dés lors, dans un bracketing jouant sur le diaphragme, les trois photos auront une profondeur de champ différente, d'autant plus différente que la focale sera longue.
Ce qui peut poser des problèmes en cas de traitement des photos par empilage, comme en HDR, par exemple.
Si l'appareil pouvait gérer de fausses informations, comme un changement de sensibilité sans modification du couple vitesse diaphragme, ce que je faisais en argentique en indicant que le film de 100 asa en faisait en fait 50 pour la seconde photo et 200 pour la troisième, on ne résoudrait rien, car on génererait du bruit. Si l'appareil fait le bracketing sur la vitesse et que le sujet est animé, par lui-même comme une auto ou un avion ou un scalpel ou par un agent extérieur comme le vent ou un courant d'air, on pourrait perdre de la netteté... ce sera donc toujours un compromis. En HDR, certains affirment avec certitude et force que la vitesse doit varier ; dans l'absolu c'est une erreur. Chaque situation doit être appréciée. Mais, cela peut être une bonne hypothése de travail.
L'informatique a permis de proposer deux autres bracketing :
1. de la balance des blancs, avec une première photo "normale", une deuxième photo avec des tons plus froids, plus bleu, température de couleur plus élevée, comme cela est le cas vers midi, une troisième aux tons plus chauds, plus rouge, avec une température de couleur plus basse comme dans la chaude après-midi.
2. de la balance des couleurs, en accentuant chacune des 3 couleurs de base à tour de rôle ;
à nuancer selon les logiciels embarqués dans les appareils.
Par extension, on appelle aussi bracketing la recherche de la meilleure profondeur de champ pour une même exposition d'un même sujet ; dans ce cas, le couple vitesse - diaphragme se modifie classiqument. En France, cela est parfois appelé bracketng fourchette. Cela permet de jauger les photos en laboratoire> Cela était trés utile avec les appareils non réflex, comme les Leica;
Par analogie, les photographes qui prennent la même photo plusieurs fois en modifiant manuellement les valeurs et en déclenchant pur chaque prise de vue parlent également de bracketing. Dans ce cas, plus la nature est morte, plus le photographe peut prendre son temps.
En conclusion : cette technique a pris un nouvel essort en numérque avec la technique de l'empilage des photos. Plus cette technique sera connue et utilisée, plus tous ces bracketing se développeront. Ainsi, les appareils Sony proposent un traitement par empilage d'une certaine forme de backeting pour permettre les prises de vue à main levée à faible vitesse, ainsi le HR ou certaine photos de nuit pour éviter le bruit ou les certaines pollution lumineuses ou autres.
A l'époque argentique, on pouvait corriger une photo au développement un peu en noir et blanc, trés peu en couleur ou pas du tout en diapositive.
Or, certains événements ne se répètent pas, comme le passage d'une alliance, uun baiser, une souris qui croque un chat, ... ou encore en photographie scientifique, comme une réaction chimique, un acte chirurgical ou l'obtention d'une preuve. Pour avoir toutes les chances d'obtenir un bon cliché négatif ou positif, le photographe avait intérêt de faire au moins 3 expositions : une photo selon les indications de son posemètre ou cellule, de plus en plus intégré á son appareil photo, une plus claire donc avec plus de lumière, dite sur-exposée et une plus foncée, avec moins de lumière, dite sous-exposée. Il avait ainsi plus de chance d'avoir le bon négatif ou la bonne photo.
Dans nos appareils numériques (comme dans le derniesr argentiques), tout cela a été automatisé et étendu.
Le cas le plus courant est la possibilité de bracketing de 3 photos.
Les appareils experts offrent la possibilité de 5 photos.
Les appareils professionnels de 7 photos.
C'est un bon mais rare exemple de l'avantage des performances des cadences de prise de vue en rafale.
Cependant, la plupart des appareils et des photographes règlent, souvent inconsciemment, le bracketing sur des différences de diaphragmes.
Ainsi, mon bridge Sony me demande quel écart compris entre -1 EV (diaphragme) et + 1 je veux choisir par pas de 0,3, étant entendu que le pas est identique en plus et en moins. Un appareil performant permettra un écart de 5 diaphragmes (entre - 2,5 et + 2,5). Ce qui peut poser un problème si on empile les photos. Pourquoi ?
Bon, je pense que je vais introduire ici une notion barbare mais fondamentale de la physique optique et donc de la photo : la profondeur de champ.
L'oeil humain voyage sans cesse. Il fait de constante mise au point que le cerveau gére. les appareils photos ne savent pas encore faire cela.
Mais l'oeil humain peut aussi se fixer sur un point et le cerveau néglige le reste, c'est ce qui explique en grande partie que certaines lignes d'horizon sont inclinées quand la mise au point est faite sur la grand mére dans sa bouée rouge, blanc, bleu dans les petites vagues.
Supposons le portrait suivant : une maman, sujet principal à 5 métres. Devant elle, un enfant qui va vers elle, à 2,5 mètres. Derrière elle, un taxi jaune, coffre ouvert dont le chauffeur extait une lourde valise, à 10 métres. la mise au point se fait sur la maman, sujet principal, qui doit être nette. Mais, je peux désirer pour exprimer le désir de l'enfant que celui-ci soit aussi net, ou pour exprimer le voyage que la maman et le taxi soient nets et l'enfant flou, ou que les trois plans soient nets et encore l'arrière plan. La profoneur de champs exprime le nombre de métres qui seront également nets en avant et en arrière du sujet sur lequel je fais la mise au point. Il peut y avoir peu de distance ( tout est flou sauf la maman ) ou une grande distance (tout est net), une courte profondeur de champ ou une grande profondeur de champ. De quoi cela dépend-t-il ?
De deux données de physique optique, simple à retenir :
tout autre chose étant égale (même ISO, vitesse et diaphragme)
1. L'objectif utlisé. Plus la focale est grande, plus la profondeur de champ est grande. Simple : un grand angle (24mm) offre un plus grande profondeur de champ qu'un télé-objectif (200mm). Avec un trés grand angle comme un 8mm, dans la majorité des cas, la mise au point n'est méme plus nécessaire.
2. De la quantité de lumière qui impressionne le capteur en entrant via l'objectif, quelque soit la vitesse de l'obturateur, donc selon position physque du diaphragme (ouverture ou fermeture). Plus il est fermé (plus le chiffre est grand 8, 11, 16), plus la profondeur de champ est grande. Plus il est ouvert, plus le chiffre est petit (4, 2,8, 2) plus la profondeur de chanp est petite.
Dés lors, dans un bracketing jouant sur le diaphragme, les trois photos auront une profondeur de champ différente, d'autant plus différente que la focale sera longue.
Ce qui peut poser des problèmes en cas de traitement des photos par empilage, comme en HDR, par exemple.
Si l'appareil pouvait gérer de fausses informations, comme un changement de sensibilité sans modification du couple vitesse diaphragme, ce que je faisais en argentique en indicant que le film de 100 asa en faisait en fait 50 pour la seconde photo et 200 pour la troisième, on ne résoudrait rien, car on génererait du bruit. Si l'appareil fait le bracketing sur la vitesse et que le sujet est animé, par lui-même comme une auto ou un avion ou un scalpel ou par un agent extérieur comme le vent ou un courant d'air, on pourrait perdre de la netteté... ce sera donc toujours un compromis. En HDR, certains affirment avec certitude et force que la vitesse doit varier ; dans l'absolu c'est une erreur. Chaque situation doit être appréciée. Mais, cela peut être une bonne hypothése de travail.
L'informatique a permis de proposer deux autres bracketing :
1. de la balance des blancs, avec une première photo "normale", une deuxième photo avec des tons plus froids, plus bleu, température de couleur plus élevée, comme cela est le cas vers midi, une troisième aux tons plus chauds, plus rouge, avec une température de couleur plus basse comme dans la chaude après-midi.
2. de la balance des couleurs, en accentuant chacune des 3 couleurs de base à tour de rôle ;
à nuancer selon les logiciels embarqués dans les appareils.
Par extension, on appelle aussi bracketing la recherche de la meilleure profondeur de champ pour une même exposition d'un même sujet ; dans ce cas, le couple vitesse - diaphragme se modifie classiqument. En France, cela est parfois appelé bracketng fourchette. Cela permet de jauger les photos en laboratoire> Cela était trés utile avec les appareils non réflex, comme les Leica;
Par analogie, les photographes qui prennent la même photo plusieurs fois en modifiant manuellement les valeurs et en déclenchant pur chaque prise de vue parlent également de bracketing. Dans ce cas, plus la nature est morte, plus le photographe peut prendre son temps.
En conclusion : cette technique a pris un nouvel essort en numérque avec la technique de l'empilage des photos. Plus cette technique sera connue et utilisée, plus tous ces bracketing se développeront. Ainsi, les appareils Sony proposent un traitement par empilage d'une certaine forme de backeting pour permettre les prises de vue à main levée à faible vitesse, ainsi le HR ou certaine photos de nuit pour éviter le bruit ou les certaines pollution lumineuses ou autres.